Jusqu’au 24 octobre 2011, j’étais beaucoup dans ma tête.
... Trop...
Je pensais tout le temps...
Je ressassais, j’anticipais, je calculais...
...« Et si… Et si… Et si... ».
Je partais dans tous les sens…
... Et souvent dans le mauvais…
... Je voyais le verre toujours à moitié vide...
... Fatigant…
J’étais coincé dans une vie robotique de non-sens dans laquelle je faisais les choses parce qu’il «
fallait » les faire.
J’étais totalement coupé de mes émotions…
Je ne savais pas prendre de plaisir au quotidien…
Et pour le coup,
j’entretenais beaucoup de frustrations, car je cherchais à plaire aux autres à tout prix.
J’étais pétri de peurs et je ne m’en rendais même pas compte.
En fait, je n’osais pas fixer de limites claires.
J’étais un peu comme un « mendiant de l’amour ».
Hypersensible, j’avais une peur phobique du conflit.
Sans compter que j’étais beaucoup dans le « paraître ».
Paradoxalement, je me mettais systématiquement à l’écart dans les groupes humains, car je ne
savais pas comment connecter aux autres.
... D'ailleurs, je ne voulais PAS connecter aux autres...
J’avais de grandes difficultés relationnelles.
Cela m’a souvent plongé dans des relations toxiques.
Alors que professionnellement tout roulait, en amour je me faisais choisir...
Et même si en apparence la relation paraissait équilibrée, en réalité je me soumettais aux
femmes.
Au fond de moi, lorsque je faisais face à une femme, je me sentais et je me comportais comme
un petit garçon fautif, devant maman.
J’étais en demande constante d’attention, ce qui exerçait une grande pression sur l’autre...
... Et générait souvent des débordements émotionnels et des disputes.
Cerise sur le gâteau, comme j’avais tendance à culpabiliser, j’acceptais l’inacceptable et je me
faisais manipuler.
Pour être honnête, je dois admettre que je manipulais moi-même.
J’avais peur du conflit...
... Par conséquent, les problèmes n’étaient jamais vraiment résolus et me revenaient sans cesse dans la figure comme un boomerang...
Maintenant, je ne l’utilise que pour faire avancer mes projets😀.
J’ai compris que la tête "nous balade"...
... Elle ne fait que nous raconter des histoires...
Parfois, lorsque ma tête peut être tentée de repartir à mouliner dans le vide, je me vois faire...
... Et je redescends immédiatement dans mon corps...
... Problème résolu.
Depuis janvier 2012, mon hypersensibilité et mes émotions sont devenus mes meilleures guides.
Je les exploite dorénavant, comme le plus perfectionné des GPS.
Grâce aux informations qu'elles m'indiquent, je m’oriente instinctivement et intuitivement dans la vie…
Toujours dans la direction de mon bonheur.
J’ai grandi...
... Quel soulagement...
Me montrer vulnérable, demander de l’aide, accepter des compliments ou reconnaître mes erreurs n’est plus un problème pour moi.
Mes émotions sont maintenant mon signal de référence pour me faire plaisir et donner du sens à ma vie.
Que ce soit en famille, au travail ou dans mes relations.
Du coup, fini les frustrations à répétition au quotidien.
Deuxième (énorme) problème résolu.
Voilà comment mon hypersensibilité est devenue depuis mon principal «avantage compétitif injuste».
Aujourd’hui, connecter avec les autres est devenu naturel, facile, et surtout… AGRÉABLE.
J’aime les gens.
Ils m’intéressent.
Au point d'avoir décidé de changer de métier…
… Pour travailler avec des êtres humains..
Fini le face à face avec l’ordinateur 24/24.
Je fixe dorénavant des limites saines et fermes dans toutes mes relations, qu’elles soient professionnelles, affectives ou sociales.
Terminé la peur de l’abandon et du rejet.
Je ne ressens plus ce besoin irrépressible de m’accrocher aux gens et aux situations comme une bernique à son rocher.
Je ne cherche plus à plaire à tout prix.
De même, je ne me laisse plus manipuler par les vampires émotionnels en maraude.
... Problème résolu.
Fini la peur du conflit.
J'ai compris que le conflit fait partie de la vie.
C'est aussi simple que cela...
Il n'y a aucune raison de faire du conflit... Un problème...
Lorsque conflit il y a, je règle le problème tranquillement et je passe à autre chose.
Du coup les dramas et autres débordements émotionnels ont laissé la place à des relations saines, paisibles, profondes, joyeuses et nourrissantes.
... Problème résolu.
Que s’est-il passé ?
Une rencontre avec un mentor, le Dr Georges BYLL, a transformé ma vie.
Il m’a transmis les 3 règles de la connaissance de soi.
Lorsqu'elles sont appliquées, ces 3 règles simples amènent une transformation rapide.
Première règle :
"Notre tête nous raconte tout un tas d’histoires alors que le corps a une mémoire infaillible.
Le corps ne triche jamais.
Si vous l’interrogez, il vous livrera la vérité"
Que cela plaise…
Ou pas…
Du coup...
... Pour connaître votre véritable histoire de vie…
... Interrogez la mémoire de votre corps…
… Car il ne triche jamais…
Deuxième règle :
"Les émotions sont notre GPS interne."
GPS, car elles nous informent sur ce que nous VIVONS et nous indiquent avec précision ce dont nous avons BESOIN pour être heureux tout de suite, là, maintenant…
Interne, car les émotions vivent dans notre CORPS, et non dans la tête.
Mais il y à un arcane à connaître à propos des émotions...
Elles ont un mode de fonctionnement, très… hummmm « particulier »… Nos chères émotions…
...Car du point de vue émotionnel…
Tout ce qui ne S’EXPRIME pas …
… S’IMPRIME dans le corps…
Toute émotion réprimée/refoulée/évitée s’enregistre dans le corps.
Et ce processus a démarré alors que nous n’étions qu’un embryon dans le ventre de maman.
Depuis notre conception donc, notre corps enregistre tous nos ressentis/pensées, seconde par seconde, minute par minute…
Aussi, pour obtenir un apaisement émotionnel profond…
... Il suffit de DÉCHARGER le corps de cette ACCUMULATION d’émotions et de frustrations réprimées…
... ET de combler les BESOINS non-satisfaits...
... Depuis l’enfance...
3ème règle :
"le futur c’est le passé qui nous rejouons au présent."
Adulte, nous répétons les scénarios appris durant l’enfance.
Ces répétitions sont des tentatives inconscientes de combler des demandes émotionnelles non satisfaites durant l’enfance.
Et comme cela ne fonctionne pas…
Nous répétons inlassablement les mêmes comportements d’échecs et d'auto sabotage…
…Comme dans une boucle temporelle...
Pour sortir des comportements répétitifs qui mènent à l’échec, pas de pilule bleue ou de pilule rouge...
... Il convient simplement de satisfaire réellement les demandes émotionnelles non satisfaites durant l’enfance...
... Avant d'apprendre un nouveau comportement...
... Qui nous apportera la réussite dans nos actions...
"Pour te libérer de la dépendance affective, voici les 3 choses à faire et l'ordre est important "
- Décharger ton corps des émotions enregistrées depuis que tu es embryon dans le ventre de Maman.
- Combler tes manques affectifs et sécuritaires issues de l'enfance.
- Apprendre de nouveaux comportements porteurs pour ton épanouissement."
Avec l'aide de ses précieux conseils et de son accompagnement rigoureux, je me suis libéré de la dépendance affective en quelques mois.
La faible estime que j'avais et le déficit de confiance ont laissé place à une assurance tranquille.
C'était la première fois que je vivais pleinement ma souveraineté...
J'avais 39 ans...
... J'ai trouvé cette transformation tellement extraordinaire, que j'ai décidé de changer de vie...
Ingénieur de formation, j'ai pris la décision de demander à Georges de me former à ses techniques.
Il a accepté....
... Ce fut ma chance....
... J'ai ouvert mon cabinet à Angers à la fin de l'année 2012...
J'y ai appliqué les enseignements de Georges...
Et j'ai commencé à expérimenter moi-même...
Les résultats obtenus furent spectaculaires...
Cela avait fonctionné avec moi et je constatais avec émerveillement que cela fonctionnait pour tout le monde...
Je me suis pris de passion pour mon nouveau travail...
Je n'avais plus qu'une seule obsession...
Transformer les enseignements de Georges en une méthode...
... Et l'améliorer sans cesse...
... Je lui ai demandé de l'écrire...
... Georges a refusé...
Depuis, je n'ai qu'un seul objectif ...
Obtenir pour les personnes que j'accompagne...
... Le plus rapidement possible...
... Ce moment d'apaisement et de soulagement profond qui s'accompagne d'une sensation de sécurité absolue lorsqu'ils se libérent de la dépendance affective.
C'est devenu ma mission de vie...
... Georges m'aide activement dans cette mission...
... Je lui en serai toujours reconnaissant...
... Aujourd'hui encore, nous travaillons ensemble 🔥🔥
... Quel bonheur 😀
La mémoire du cerveau n'est pas fiable
[Communiqué de presse de l'université de Genève du 11 janvier 2018]
Qu’est-ce que la réalité ?
Comment notre cerveau la distingue-t-il de l’imagination ?
Et que se passe-t-il quand il ne le fait pas ?
Depuis près de vingt ans, un professeur de l’Université de Genève (UNIGE) et des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) se penche sur ces questions.
Son livre, «The Confabulating Mind» (en anglais), publié aux Editions Oxford University
Press, offre le récit étonnant de cas de confabulation – le souvenir d’événements qui n’ont jamais eu lieu – et de personnes vivant dans des «réalités parallèles».
Cet ouvrage résume en quelques chapitres l’histoire de la confabulation et présente des patients souffrant de ce trouble étrange.
Au-delà de ces pathologies, ce livre aborde également un autre aspect : les faux
souvenirs qui peuvent tous nous affecter et la manipulation, volontaire ou
POUR NOUS RACONTER "DES SALADES" NOTRE TÊTE UTILISE ÇA...
Connaissez-vous l'existence des "biais cognitif" ?
Un biais cognitif est une déviation systématique de la pensée qui peut altérer notre compréhension de la réalité. Les biais cognitifs peuvent affecter tous les aspects de la pensée, de l'attention, de la mémoire, de la prise de décision, de la perception et de l'évaluation. Ils peuvent être causés par des facteurs tels que des préjugés, des émotions, des expériences antérieures, des croyances et des stéréotypes.
Les biais cognitifs faussent systématiquement nos jugements en nous amenant à prendre des décisions basées sur des informations incomplètes ou inexactes, ce qui peut avoir des conséquences négatives sur nos choix et nos actions.
Par exemple, l'effet de confirmation est un biais cognitif courant qui nous amène à rechercher des informations qui confirment nos croyances existantes plutôt que de chercher des preuves qui pourraient les contredire.
L'illusion de contrôle est un autre biais cognitif qui nous pousse à croire que nous avons un plus grand contrôle sur les événements que nous ne le faisons réellement.
L'effet de disponibilité est un autre biais cognitif qui nous fait donner plus de poids aux informations qui sont plus facilement accessibles dans notre mémoire, même si elles ne sont pas représentatives de la réalité.
Il existe de nombreux autres biais cognitifs, y compris le biais d'ancrage, le biais de confirmation, le biais de cohérence, le biais de contraste, le biais de faux consensus, le biais de normalité, le biais d'optimisme, le biais de négativité, le biais de statu quo, le biais de sélection et le biais de représentativité.
Tout le monde est sujet aux biais cognitifs, car ils sont des processus de pensée naturels qui se produisent automatiquement et souvent inconsciemment.
Les biais cognitifs affectent tout un chacun, indépendamment de l'âge, du sexe, de la culture ou du niveau d'éducation.
Cependant, certaines personnes peuvent être plus susceptibles de tomber dans certains types de biais cognitifs en fonction de leur personnalité, de leurs expériences de vie, de leurs croyances et de leur environnement social.
Par exemple, une personne qui a des tendances pessimistes peut être plus susceptible de tomber dans le biais de négativité, tandis qu'une personne qui a une forte croyance en sa propre intuition peut être plus susceptible de tomber dans l'illusion de contrôle.
En fin de compte, il est important de reconnaître ces biais cognitifs et de comprendre qu'ils nous empêchent de prendre des décisions éclairées et justes, objectives et équitables...
Alors même que nous pouvons être persuadé, d'être dans le juste lorsque nous faisons appel à notre mental, en reconnaissant ces tendances à la pensée erronée, nous pouvons décider d'aller droit au but en utilisant notre corps, car ....
Notre corps ne ment pas. Il dit nos troubles, nos conflits, nos souffrances.
La mémoire elle, n’est pas l’apanage de notre cerveau.
Il existe une autre mémoire : la mémoire corporelle.
Elle se différencie de la mémoire intellectuelle.
Elle s'apparente à une base de donnée qui s'enregistre dans le corps.
La mémoire du corps est ainsi constituée de tous nos ressentis, émotions et pensées réprimés, évités, étouffés...
Mais qui restent toujours présents en arrière plan.
Cette mémoire enregistre en continu toute notre histoire de vie, depuis que nous avons été conçus comme embryon.
Alors qu’il est rare de se remémorer ce que nous avons vécu avant l’âge de 3 ans, le corps lui n'oublie jamais...
Il enregistre, minute par minute, seconde par seconde, aussi bien les moments de joie... que les moments de peine...
Selon les théories de Wilhelm Reich, médecin, psychiatre et psychanalyste austro-Hongrois, nos souvenirs douloureux sont refoulés dans l'inconscient et enregistrés dans le corps...
... Formant une véritable cuirasse qu’il nommera “la cuirasse musculaire somatique”.
D'après Reich, une émotion refoulée s’accompagne toujours d’une rigidification des muscles...
... Tout cela dans le but de venir fortifier les mécanismes de protection de la personne.
La langue française regorge de plus de 1500expressions populaires
qui prennent à témoin le corps pour parler de quelque chose qui est vécu dans
la tête...
Les joues rougies par la honte.
La poitrine oppressée par l’anxiété.
Chaque émotion a sa réaction physique bien précise.
Si nous en étions tous plus ou moins conscients, la première carte corporelle des émotions a été publiée en 2013.
Quatre scientifiques finlandais, Lauri Nummenmaa, Enrico Glerean et Jari K. Hietanen ont mis sur pied un système de cartographie qui scrute à la loupe les parties du corps affectées par diverses émotions et sentiments, de la colère à la dépression en passant par l’amour.
Leur étude, publiée dans la revue Proceedings of The National Academy of Sciences, a été menée auprès de 700 volontaires finlandais, suédois et taïwanais.Voici comment ces scientifiques de haut vol présentent eux-mêmes leurs travaux:
" Les émotions sont souvent ressenties dans le corps, et il a été proposé que la rétroaction somatosensorielle déclenche des expériences émotionnelles conscientes.
Nous révélons ici les cartes des sensations corporelles associées à différentes émotions en utilisant une méthode unique d'auto-évaluation topographique.
Dans cinq expériences, les participants (n = 701) ont vu deux silhouettes de corps accompagnées de mots, d'histoires, de films ou d'expressions faciales émotionnels.
On leur a demandé de colorier les régions du corps dont l'activité leur semblait augmenter ou diminuer lors de la visualisation de chaque stimulus.
Les différentes émotions étaient systématiquement associées à des cartes de sensations corporelles statistiquement séparables d'une expérience à l'autre.
Ces cartes étaient concordantes dans les échantillons d'Europe occidentale et d'Asie orientale. Les classificateurs statistiques ont distingué avec précision les cartes d'activation spécifiques aux émotions, confirmant l'indépendance des topographies entre les émotions.
Nous proposons que les émotions soient représentées dans le système somatosensoriel sous forme de cartes somatotopiques catégoriques culturellement universelles.
La perception de ces changements corporels déclenchés par les émotions peut jouer un rôle clé dans la génération des émotions ressenties consciemment. "
[Voici la carte😀]
Crédit : Department of Biomedical Engineering and Computational Science and Brain Research Unit, O. V. Lounasmaa Laboratory, School of Science, Aalto University, FI-00076, Espoo, Finland.
Les premières heures de notre vie sont déterminantes pour le reste de notre existence.
Déroulé de l’accouchement, lien mère-enfant, ordre de naissance dans la fratrie, saison de naissance…
Ces facteurs influent sur notre psychisme et notre personnalité.
Pendant la grossesse, le fœtus « se charge » émotionnellement de tout ce qui sepasse autour de lui, mais ce qu’il vit lors de l’accouchement a une influence déterminante sur sa vie future…
Au moment de la naissance, la mère fabrique et libère de l’ocytocine.
Cette hormone active les contractions et favorise le sentiment maternel, l’attachement.
Si certains accouchements se déroulent « vite et bien », d’autres tiennent du parcours du combattant.
Et, selon les circonstances, l’enfant vivra différemment sa sortie hors du ventre maternel.
- Le premier est en relation avec le bien-être qu’il ressent dans la matrice.
- Le deuxième est celui des contractions : il tente de résister aux fortes pressions.
- Le troisième est celui de l’ouverture du col : le bébé est poussé vers la sortie, il est en lutte et se demande s’il va pouvoir y arriver.
- Le quatrième stade est celui de son accueil.
Ces moments sont inscrits dans l’inconscient... Et dans le corps de chacun. Ils se raviveront dès lors qu’une situation réactivera l’expérience première.
À l’âge adulte, certains auront des difficultés à « aller au bout », d’autres « n’arriveront pas à avancer », d’autres encore attendront toujours l’aide d’un tiers, auront peur de l’inconnu ou seront claustrophobes.
C’est donc au cœur de la naissance que se nichent nos blocages car les conditions de notre arrivée déterminent nos comportements futurs.